Qui suis-je ?
- Catherine Lapierre, TSA
- 7 août 2018
- 6 min de lecture
Voici un petit résumé de mon parcours

Bonjour!
Je me suis dis que puisque vous suivez maintenant ma page, vous seriez probablement intéressés à en savoir un peu plus sur moi.
Aujourd’hui avec ‘’les zinternets’’ et les réseaux sociaux, il y a beaucoup d’informations qui circulent et on aime bien savoir si on peut s’y fier ou non.
Donc, je vous parlerez un peu de mon parcours. Vous serez ensuite à même de décider si je représente une source fiable, mais sachez que c’est sans prétention que j’ai créé ce blogue. Je sais qu’en médecine il y a plusieurs bonnes méthodes et réponses et je sais que je n’ai pas la science infuse ! Je veux simplement aider Monsieur/Madame tout le monde du mieux que je le peux avec mes connaissances et mon expérience.
La naissance d’une passion
Évidemment, comme beaucoup de gens de ce monde, j’ai eu la chance de cohabiter avec des animaux durant mon enfance. Des chiens, petits et grands. Des chats. Des lapins.
Ma passion pour les animaux remonte à loin !
N’étant pas particulièrement attirée par l’école lorsque j’étais au secondaire, je décide tout de même d’aller aux portes ouvertes du cégep voir ce que le programme de santé animale avait à offrir. C’est surtout grâce aux recommandations de mes parents et mon entourage, qui on su reconnaître ma passion envers les animaux bien avant moi, que je décide de m’y inscrire pour l’essayer. Je n’avais rien à perdre !

Surprise ! Je suis tombée en amour avec le domaine de la santé animale. Non pas seulement pour le contact avec les animaux, mais aussi pour le côté fascinant et intéressant de la médecine ainsi que le contact avec le public.
Au cours de ma deuxième session de cégep, j’ai même commencé à rêver de plus. Moi, la fille qui n’aspirait au départ même pas aller au cégep, rêvait maintenant de poursuivre cette passion jusqu’à l’université, soit en médecine vétérinaire.

J’ai rapidement trouvée un emploi dans le domaine, à l’hôpital vétérinaire Ste-Rose, qui m’a permis d’apprendre sur le terrain, en même temps qu’académiquement. J’y suis restée environ 5 ans.
J’ai combiné l’école, le travail temps partiel, les journées bénévoles avec la ville de Laval et l’ATSAQ à micropucer les chiens et les chats des citoyens, les formations continues offertes ainsi que les nuits blanches à étudier pour obtenir les meilleures notes possibles. La médecine vétérinaire est un programme très difficile à atteindre, car c’est très contingenté. Je savais donc que je devrais travailler fort pour y arriver.
Au bout de 3 ans de cégep, j’ai complété ma technique avec 2 stages de 5 semaines chacun. Le premier dans un grand centre d’urgence et de référence le Centre Vétérinaire Laval et le second dans une petite clinique de quartier, la clinique vétérinaire Sainte-Anne-des-Plaines.
Une fois le cégep terminé et officiellement diplomée, à l’été 2012, j’ai étudié de nouveau et complété l’examen national de l’ENTSA pour devenir une technicienne en santé animale certifiée.
Étant donné mon envie de devenir vétérinaire, j’ai continué les études universitaires parallèlement à mon travail dans le domaine. J’ai du suivre des cours de physique pour avoir en main tous les prérequis nécessaire. Disons que ce n’était pas ma matière préférée ni celle où je performais le plus, mais j’ai fait tout mon possible pour bien les réussir.
J’ai fait en tout 5 demandes d’admission en médecine vétérinaire et bien que j’aie été sur la liste d’attente à 8 personnes d’être sélectionnée, je n’ai malheureusement jamais eu la chance d’y accéder.
La seule école francophone en Amérique qui offre ce programme est l’Université de Montréal au sein de son pavillon de Ste-Hyacinthe. Il faut dire que je n’ai pas choisi le parcours le plus facile pour y arriver, car normalement la technique de santé animale ne sert pas de pré-universitaire. C’est plutôt en sciences pures que j’aurais du m’inscrire au cégep dès le départ, si j’avais su que je voulais être vétérinaire. Il y a environ 90 étudiants par année qui sont admis en médecine vétérinaire, dont environ 45 provenant du cégep et 45 provenant de l’université. L’Université de Montréal reçoit environ 1000 demandes d’admission en médecine vétérinaire par année, ce qui rend le programme très difficile à atteindre vu le nombre de places limitées.
C’est l’année dernière que j’ai décidé de me résilier et de mettre mes énergies ailleurs.
Expérience de travail
Pour ce qui est de mon expérience clinique en tant que technicienne en santé animale, j’ai travaillé dans plusieurs établissements. Après l’Hôpital vétérinaire Ste-Rose, j’ai travaillé au Centre vétérinaire DMV, un grand centre d’urgence et de référence. Bien que cet expérience de travail ait été extrêmement intéressante et instructive, j’ai du quitter puisque l’horaire de nuit ne me convenait pas. Toutefois, c’est en côtoyant la crème des vétérinaires et des spécialistes que j’ai appris beaucoup au sein de l’équipe du Centre vétérinaire DMV.
J’ai ensuite pratiqué à la Clinique vétérinaire Mirabel, majoritairement dans le département de chirurgie, puis ensuite à la Clinique vétérinaire Vraiment Bête où je suis encore aujourd’hui.
Cela peut représenter beaucoup de changements pour plusieurs, mais le fait d’avoir travaillé avec plusieurs vétérinaires et dans différents types d’établissements vétérinaire m’a permis de connaître différents types de médecine et d’apprendre pleins de trucs et de connaissances provenant de gens d’expérience.
Bénévolats
Parallèlement, j’ai participé bénévolement à un voyage avec la Fondation Aide Vétérinaire Internationale (FAVI) en février 2015. Je me suis envolée avec un groupe de vétérinaires, de techniciennes en santé animale et d’étudiantes vers l’Afrique. C’est au Botswana que nous nous sommes promenés de village en village et où à chaque jour nous installions une clinique de brousse pour offrir les meilleurs soins possibles aux chiens et aux chats présents. Ce n’est pas moins de 287 chiens et chats que nous avons stérilisés. Nous avons aussi vermifugés et vaccinés ces animaux contre la rage. En tout, notre safari-clinique a duré 11 jours. C’est une des plus grande expérience de ma vie. Ce genre de projet te force à développer ta capacité d’adaptation et à gérer la pression, tout en réussissant à faire une médecine de qualité avec des ressources limitées et des conditions difficiles.
J’ai aussi participé bénévolement à une clinique de stérilisation avec l’équipe de Chiots Nordiques, aidé par une équipe de la Humane Society International (HSI). Nous avons été très bien reçus par une communauté d’Atikamehk à Manawan qui n’a pas accès à un vétérinaire près de chez elle. Nous y avons admis 244 animaux, principalement des chiens. Nous avons stérilisé 159 d’entre eux, vacciné 219, vermifugé 199, micropucé 153 et permis à 70 chiens d’être placés en adoption, tout cela en 4 jours seulement.
J’ai également travaillé une journée dernièrement au refuge de la HSI à Montréal, pour aider et assister des vétérinaires à examiner, vacciner et vermifuger des chiens en provenance d’usine à viande en Corée du Sud. Dans ce genre de travail, nous devons aussi nous adapter constamment car ces chiens ne connaissent pas le contact humain ou du moins ne connaissent pas un bon contact avec l’humain et ils peuvent réagir de différentes façons. Nous devons donc éviter de nous faire blesser tout en les sécurisant le plus qu’on le peut en leur prodiguant les meilleurs soins.
Toujours dans le but de m’impliquer autant que je le peux et d’en apprendre le plus que je peux aux gens, j’ai participé à une journée au festival Eureka dans le Vieux-Port de Montréal au kiosque de l’ATSAQ qui parlait des micropuces.

Mon parcours est un peu long et atypique, mais je crois vraiment que ces différentes expériences m’ont aidé à en apprendre beaucoup ! J’ai vu plusieurs cas médicaux et différents traitements mis en place, j’ai assisté à un grand nombre de chirurgies variées et j’ai pu voir plusieurs vétérinaires en action. Évidemment, je n’ai pas toutes les connaissances qu’un vétérinaire a, mais j’ai la chance d’avoir beaucoup de vétérinaires autour de moi et ma curiosité scientifique m’a toujours poussé à poser beaucoup de questions.
Finalement, je participe aussi à plusieurs formations continues sur différents sujets, que ce soit lors de conférences ou de congrès. La médecine est un milieu qui évolue constamment et je crois qu’il est important de se garder à jour dans nos connaissances tout au long de notre pratique dans ce milieu.
Je ne sais pas si je ferai ce travail toute ma vie, mais je sais que cette passion ne me quittera jamais. Je serai une technicienne en santé animale toute ma vie dans mon cœur. Je vais tenter de me servir de mes connaissances pour aider les gens, car je crois que vous avez le droit d’en savoir un peu plus vous aussi concernant vos protégés !
Merci de me suivre dans mon projet !
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